carré bleu 10 ans d’alternative(s)…
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  Lors de sa création, la Peña "Escalier 6" se donnait pour but de regrouper de jeunes aficionados souhaitant s’investir pour promouvoir l’éthique de la tradition taurine, perpétuer l’aficion a los toros et conserver ainsi toute l’originalité, toute l’identité de notre culture locale. Quelques années ont passé. Nos missions restent intactes ! La tauromachie a ses "règles de déontologie". D’elles dépend son pouvoir d’attraction. D’elles découle sa force émotionnelle. D’elles provient  sa beauté ! Beauté unique et anachronique.

  Après la suppression de la Corrida-Concours de ganaderias de la Madeleine  − pas assez rentable ! −, déçus de la programmation bientôt carrément commerciale de nos arènes et soucieux d’en limiter un peu les effets − comme d’autres avant nous s’y étaient tentés −, la création d’un club taurin sembla toute naturelle.
"Nous avons élu domicile dans cet escalier du Plumaçon (le six !) car nous y ressentons un élan commun à notre vision de la corrida" (extrait de notre tract de présentation), de ce qu’elle est hélas trop souvent, et de ce qu’elle devrait être : incorruptible et populaire !

  Depuis plus de 10 ans, la Peña " Escalier 6 " poursuit inlassablement la même ambition. Informer  le public montois des dérives dont le spectacle tauromachique est si fréquemment l’objet. Inciter à la réflexion. Contribuer à une fête taurine "enracinée", expression humaine florissante enfin débarrassée des préoccupations marchandes qui la pervertissent, patrimoine vivant et conscient. Depuis plus de 10 ans, la Peña "Escalier 6" poursuit inlassablement la même ambition : animer la vie taurine montoise !

  Un espoir, celui d’assister à d’authentiques COURSES DE TAUREAUX… à Mont de Marsan  !

l'équipe Press book la bodega
Marie et ses fans, Madeleine 2009

N.B : Au milieu des années 80, sous l’effet des peñas du moment, les cartels du Plumaçon s’affirmaient encore clairement torista. En 1987, les élevages de Justo Nieto, Moreno de Silva et Miura accompagnent la 1ère Corrida-Concours du Moun ! Les aficionados s’indignaient lorsque la loyauté des combats n’était plus respectée et la justification de la tauromachie  menacée : 1983 et 1984, les lots de La Quinta / Buendia sont largement suspectés d’afeitado

1999 : Luis Algarra, Zalduendo et Santiago Domecq (!), la fine fleur des ganaderias dévolues aux " vedettes" prend possession du ruedo montois trois jours durant. L’élevage de toros de combat est ici un enjeu purement lucratif, trop éloigné de nos préoccupations "culturelles" : non seulement diminué, le toro est ridiculisé ! La tradition taurine est bafouée. À elle seule, la corrida de Victorino ne peut nous consoler…